21.01.2018
— 04.03.2018
vernissage: 20.01.2018 dès 17h30
en présence de la photographe
présentation de l’exposition: 18h00
La série Moshé est née de la rencontre fortuite dans une rue de Bruxelles entre la photographe Sandrine Lopez et un rabbin de 89 ans. Pendant plus de deux ans, leur relation va s’articuler autour d’un échange: chaque semaine elle l’aide à prendre son bain et en contrepartie elle peut photographier ce rituel.
« Moshé ne montre pas, ne raconte rien, n’affirme à aucun moment. C’est une expérience, une ascèse, un tâtonnement dans la nuit des mondes. Moshé serait peut-être cela: une interrogation réitérée sans relâche. Un regard cillant, entre curiosité et terreur, sur les abîmes de l’être. Mais, non moins : sur la puissance sans nom de ce qui le tient debout devant nous, chair et esprit. Terriblement nu, tragiquement fragile. Mais cependant là, intensément, en dépit des troubles, des épreuves, des catastrophes et des regards.»
Extrait du texte «Moshé» par Christophe Van Rossom
Photographe et vidéaste française née en 1982, Sandrine Lopez vit et travaille à Bruxelles. Après un Master en Sociologie à Bordeaux, elle se consacre à la photographie et part étudier à l’Ecole Supérieure des Arts de l’image «Le 75 » à Bruxelles. Diplômée en juin 2011, elle poursuit une exploration empruntant plusieurs formes et traversant les thèmes élémentaires au sein desquels la figure humaine reste centrale. Entre photographie, vidéo et recherches théoriques, elle partage régulièrement l’avancée de son travail au cours de conférences données dans le cadre des différents postes qu’elle occupe dans l’enseignement depuis 2012.
Son travail a été exposé au Musée de la photographie à Charleroi, au Musée du Dr. Guislain à Gent et à la galerie C41 à Anvers. La sortie de son livre « Moshé », publié chez d&b en septembre 2017 a donné lieu à une exposition qui s’est tenue à la Galerie Peinture Fraîche à Bruxelles. Son travail en cours, qui allie photographie et vidéo, a fait l’objet d’une publication dans le second numéro de la revue Halogénure.